Les stagiaires d’AGEVEC #6 : Meryem

Sixième et dernier (déjà !) volet de notre série de rencontres avec les stagiaires de l’Académie pour cette année ! Ce mercredi, faites la connaissance de Meryem, l’une des premières jeunes femmes à avoir rejoint la formation ! Elle a beaucoup de choses à dire sur son parcours et ses passions…
Qui es-tu ?
Je m’appelle Meriem, j’ai 22 ans, je suis originaire de Safi mais j’habite aujourd’hui à Settat. J’ai rejoint AGEVEC fin octobre !
Tu as des frères et sœurs ?
J’ai une sœur, qui est ingénieure informatique, et un frère, qui est joueur de football. Mon père était chef de maintenance à l’ONCF mais il est à la retraite aujourd’hui.
Où as-tu fait tes études ?
J’ai d’abord fait une licence à la Faculté des Sciences et Techniques, puis j’ai continué avec un DEUST (Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques) en mécanique. Je suis aujourd’hui dans ma deuxième année de formation à l’ENMBTP Settat, en maintenance des engins, et je fais actuellement un stage à l’atelier de SMT Maroc, à Casablanca.
Pourquoi as-tu décidé de travailler dans la maintenance d’engins ?
J’ai envie de devenir hydraulicienne : d’abord parce que c’est un métier que j’aime, et ensuite parce que c’est l’une des premières filières au Maroc qui recrute. Être une femme et vouloir travailler dans la maintenance d’engins de travaux publics a un avantage : ça me donne confiance en moi. C’est un défi !
Qu’est-ce que tu as envie de faire après tes études ?
Je veux travailler dans l’hydraulique !
Qu’est-ce que ta famille a pensé de ton choix de t’orienter dans cette filière ?
Ils m’ont tous encouragé !
Tu penses que plus de femmes devraient devenir mécaniciennes ?
Oui ! J’encourage les femmes à le faire. La mécanique des gros engins est un métier difficile, qui demande beaucoup de travail et de précautions, mais nous en sommes capables. La force physique, ce n’est pas une vraie différence entre les hommes et les femmes : surtout qu’aujourd’hui, on travaille beaucoup en atelier avec des outils électriques, qui facilitent le travail. La première chose qui compte, c’est l’intelligence. Si j’ai un conseil à donner, c’est que celles qui veulent travailler dans la mécanique travaillent bien, et n’abandonnent pas : elles auront un bon avenir, et elles donneront une bonne image des femmes. Des femmes fortes !
Que réponds-tu à ceux qui pensent que la mécanique est un métier trop difficile pour les femmes ?
Je fais ce que j’ai envie de faire ! Je suis fière d’être une femme dans un domaine d’hommes.
Merci à Meryem d’avoir répondu à nos questions ! Et vous, en avez-vous à nous poser ? Envoyez-nous un message à agevec@unido.org, ou via notre page Facebook ! Si vous ne l’avez pas encore fait, lisez (ou relisez) notre entretien de la semaine dernière avec Azzedine, et ceux avec El Mostafa, Kamal, Said et Yassine ! C’est notre dernier entretien avec un stagiaire de l’Académie… pour l’instant ! Rendez-vous l’année prochaine pour plus d’entretiens avec les jeunes recrues AGEVEC !